Yves Atanga

Le Professionnalisme au bout des doigts

Travail, humilité et recherche du beau et de l’originalité dans chaque ligne qu’il écrit, mais toujours dans un effort de simplicité, sont des valeurs de cadrage du talent de ce journaliste dont l’écho de la sagacité professionnelle arrache à la plus part de ses confrères, un seul mot RESPECT. Il est de nature calme. C’est à peine s’il parle. De prime à bord, l’on pourrait le classer parmi les timides. Mais à bien le connaître, l’on finit par découvrir, une plume fertile et percutante, un verbe dont la beauté du style se laisse admirée entre les lignes et derrière les mots de ses articles ou de ses édito signés de temps en temps à Cameroon tribune. Malgré son caractère réservé, Yves Atanga nous faire le plaisir et l’insigne honneur de tout nous dire ou presque sur lui et sur son itinéraire en tant que Nom et Visage de Presse.

Yves Joël Atanga Tabi de son nom intégral, est né le 16 février 1975 à Yaoundé. Il est originaire du département du Mfoundi. Élevé dans une famille monoparentale par sa mère, brave technicienne de laboratoire, Bernadette Tabi de regrettée mémoire. Yves est l’aîné de quatre enfants dont deux sœurs et un frère cadet.

Pour ce qui est de son parcours primaire, il le commence à l’Ecole du centre de Yaoundé du cours préparatoire en 1982 au cours moyen 2 en 1986. Ensuite, c’est le temps du secondaire au CES d’Elig-Essono de la 6e en 1986 en 3e en1990. Le second cycle, il le fera au Lycée général Leclerc entre 1990 et 1993 il y obtient d’ailleurs le Baccalauréat A4 Allemand en 1993.
L’Université de Yaoundé I lui ouvre ses portes entre 1993 et 1996, dans la Filière Philosophie. Yves se voit obligé d’interrompre son cursus universitaire suite à son admission à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, dans la Filière journalisme Promotion 1996-1999, la 27ème promotion. Quelques camarades de promotion: Stéphane Tchakam, Melanie Betebe, Emmanuel Atangana, Simon Pierre Etoundi…
Son entrée dans la profession s’ouvre par son recrutement au journal Mutations dès sa sortie de l’ESSTIC, à la suite d’un stage académique en 2ème année. Yves va y passer tour à tour de Reporter, à Secrétaire de rédaction pour finalement devenir Chef de rubrique Économie de 1999-2002.
Après Mutations, le talent d’Yves séduit Cameroon tribune qui le repère et le recrute en mars 2002. Mais ce n’était pas facile pour Yves de partir de Mutations. Il s’en souvient : « J’ai été repéré par Marie Claire Nnana qui était alors Directeur de la rédaction et qui m’a fait venir. Haman Mana mon employeur de l’époque avait mal vécu ça. La séparation a été très douloureuse je me souviens. Il ne voulait pas me laisser partir. Je le savais et c’est pourquoi j’ai tout fait dans la discrétion. Il n’a su qu’à la dernière minute. »
Et comme à Mutations, il gravit les échelons de Reporter, puis Chef de service Culture et Société de 2003à 2011, Chef de service Politique de janvier à novembre 2011. Rédacteur en chef depuis novembre 2011 et Éditorialiste depuis juillet 2016.

Yves vu par lui-même

humilité, rigueur et professionnalisme sont mes maîtres mots. Mon parcours est la recherche permanente de ces qualités.

Ses icones

Abui Mama, Haman Mana, Marie Claire Nnana, Charles Ndongo, Alain Belibi…

Préférences

« Bleu et vert. J’aime tout ce qui contient des crevettes ou gambas. »

Souvenirs les plus mémorables

« Ce sont des couvertures médiatiques de grands événements essentiellement : la CAN, la coupe du monde, le transfert d’autorité sur Bakassi, les voyages du chef de l’Etat. »

Un conseil aux cadets

« Maîtrise de la langue de travail et des règles professionnelles, humilité, travail acharné et recherche du beau et de l’original sont quelques conseils que je donne toujours aux cadets que je rencontre lors des stages notamment. »

Perspectives

Devenir un grand journaliste et laisser Une marque dans cette profession.

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017