Martine Aicha Mengue Ndengue

La bonne humeur d’une bonne humaine !

martine ndengue

            Martine  est Chef du Service des Sciences et de la Société à la rédaction centrale TV de la CRTV depuis décembre  2017. La jeune dame crève de plus en plus l’écran de ses prestations de talent. Parmi ses atouts, ses fans citent : son  sourire qui lui colle aux lèvres, traduisant son éternelle bonne humeur. Elle est dite très affective, très sociable, très maternelle et d’agréable compagnie. Ses tenues et coiffures qu’elle arbore lors de ses prestations à l’écran, suscitent des compliments, voire des condiments de sympathie de la part de ses fans dont le nombre va sans cesse croissant à chacune de ses présentations du 12 heures. L’une des qualités qui frappe quand on l’approche c’est bien sa liberté à se confier, à crier haut et fort les merveilles de Dieu dans sa vie. La voici donc toute à vous, intarissable et dévoilée sans modération dans Noms et Visages de presse.

 

Une vie de famille qui brille sur son parcours

            Talentueuse au boulot et heureuse en famille, Martine Noelle Aicha Mengue épouse Ndengue est née il y a  34 ans à d’un père Ewondo et d’une mère Bamoun. Un père qu’elle perd deux semaines après sa nomination comme Chef Service Sciences et Société à la rédaction centrale tv de la CRTV en décembre  2017. Une disparition fatale que Martine considère comme sa plus grande douleur. Normal son père la comprenait et l’accompagnait dans ses choix relatifs à son avenir.  Un haut fonctionnaire qui a su aider sa fille à trouver très tôt sa voie et à faire entendre sa voix. La journaliste passionnée est mariée et mère de deux charmants petits garçons. Petite précision utile, Aicha est le diminutif de Aichetou le prénom que ses grands parents maternels lui ont donné.

            Des études au gré des nombreuses affectations de papa

            Martine Noëlle fait ses premiers pas d’écolière à l’Ecole Maternelle et Primaire de Massa Ngam dans le Noun. Elle s’en tire avec son CEPE. Après sa sortie des cours de recréation d’écolière dans le Département du Noun, madame Ndengue est embarquée à Yaoundé. Elle intègre l’Internat du Collège Notre Dame de Mimetala où elle va de la 6ème en 5ème. La classe de 4ème, elle la fera à Sangmélima au Collège Notre Dame. Puis, direction l’Extrême-Nord où Martine obtient son BEPC au Lycée bilingue de Maroua. La classe de 2nd l’accueille ensuite au Lycée Classique et Moderne de Mvomeka précisément à l’Internat. Malheureusement une vilaine maladie la pousse à quitter cet établissement au deuxième trimestre pour le Lycée Classique de Mbalmayo. La journaliste y reprend la classe de 1ère.

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            Même ville mais autre établissement celui du Collège Saint Cœur de Mbamayo.  Là, elle obtient son Probatoire tant bien que mal et décroche en 2004 le Baccalauréat A4 Allemand au Collège de la Retraite de Yaoundé. Dans le même temps, Martine Noëlle est admise en Lettres bilingues  à l’université de Buea. Mais les grèves d’étudiants n’y favorisent pas la poursuite de ses études. La brave étudiante ne se laisse pas pour autant faire. Elle tente et obtient le concours d’entrée à l’Ecole de formation sciences Po Paris. Mais un autre obstacle se dresse sur son chemin. Elle n’obtiendra pas le visa. La jeune téméraire s’inscrit alors dans la même filière à l’Université de Yaoundé 2 à Soa. Nous sommes en 2005. Après l’obtention de son Deug dans cette université en 2007, elle est au courant le lancement du concours d’entrée à L’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille en France. Elle pense alors que c’est l’occasion de réaliser son rêve d’enfance, celui de devenir journaliste dans cette école. Elle saute donc sur l’occasion puisque l’Ecole à l’époque admet les candidats avec le Deug. Aujourd’hui nul ne s’y aventure que nanti d’une Licence. Martine s’en souviens : « j’ai enfin réalisé mon rêve réussir le concours de l’Esj de Lille que j’ai intégré en 2009. Sortie en 2011 nanti d’un Master en journalisme option télévision. »

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            Son séjour dans cette prestigieuse école de journalisme lui donne l’opportunité de faire des voyages d’études dans plusieurs pays à l’instar de la Turquie et s’imprégner des réalités professionnelles des rédactions de 3A télé Sud, TV5 et Africa 24.

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            La journaliste regagne ensuite le Cameroun et est recrutée à la Crtv après de longs mois de stage. Elle s’y distingue par des reportages de grande pertinence. Son talent aidant, elle est très vite promue à la présentation du 8-12- 18h dès 2013, puis du 8-18h, puis du 8h dans la matinale et depuis janvier 2018 le 12h.

Martine vue par elle même

            « Tout ce qui est « human interest » c’est mon dada. Suis une personne sensible et vraie. D’apparence trompeuse. Beaucoup m’approchent avant de m’avouer qu’ils croyaient que je me prenais la tête. J’aime m’amuser quand je peux. »

 

Plats préférés

« J’aime bcp les légumes. Le riz manque rarement dans mon menu. J’aime bcp le rose et le bleu. Le bleu c’est une de mes formatrices à Lille, Marlene Anconina Mazaud qui me l’avait conseillé. Car dit elle ça faisait ressortir la couleur noisette de mes yeux. »

Ses icônes

            « Mes icônes sont tellement nombreuses Anne-Sainclair la 1ère ( Quelle grande classe ), Charles Ndongo( plus qu’une icône, un modèle…L’humilité faite homme), Adèle Mbala ( Quelle intelligence, quelle aura…), Aimé-Robert Bihina ( Les mots me manquent …Quel bosseur, en toute humilité…Et dire que nous avons le même sang qui coulent dans nos veines…, Anne-Claire Coudray une pépite en toute fraîcheur sur TF1 ( Admirative du parcours de ma jeune formatrice à L »ESJ. Une belle âme) etc etc. »

Slogan

Dieu a un plan pour chacun.

Un conseil aux jeunes

Rêver grand et travailler dur pour réaliser ses rêves.

 

Par André BION

copyright 2018

andrbion@yahoo.com/nomsetvisagesdepresse.wordpress.com

Luc Bienvenu Onana

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Un géant du micro au grand cœur

Sa voix l’impose aux auditeurs autant que sa taille et son sens poussé des relations humaines, à ceux qui le fréquentent. D’apparence robuste et donc inaccessible, LBO comme on aime à l’appeler est un géant au sens propre comme au figuré. Cela ne l’empêche pas d’être sociable, aimable et toujours prêt à venir en aide aux jeunes confrères parfois même à leur soumettre ses textes pour relecture. Le Chef du service Economie au Poste national de la CRTV est en effet, de ces journalises dont l’humilité professionnelle constitue l’identité remarquable. Mais au fait qui est LBO ? Quel est son parcours ? Découvrons cet homme, ce journaliste, ce professionnel d’une simplicité école, dans Noms et Visages de Presse.

            Luc Bienvenu dont l’âge de vie s’inscrit dans la quarantaine est un digne fils de la Région du Centre, marié et père de deux garçons. LBO appartient à la 26ème promotion de l’ESSTIC avec des camarades tels que : George Kelong, Evelyne Owona Essomba, Roger Mamoun, Anselme Ndolpata, Billy Eko, Gidéon Adjomo, Atangana Manda, les commissaires principaux : Joye Cécile Ndjem Mandeng, Diterline Assaga épouse Mbappe, Edith Abilogo épouse Nyobia, Martial Tchibinda, présentateur vedette du journal télévisé sur la 1ère chaîne gabonaise, le malien Alassane Mohamed ou encore le togolais Ngass, entre autres.

            Il est  titulaire d’un Baccalauréat A4, d’un Deug en Lettres Modernes Françaises et d’un Master en urbanisme, aménagement et développement urbains.

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            Son parcours professionnel lui a permis d’occuper les postes de délégué départemental de la Communication de la Vallée du Ntem dans la Région du Sud. Puis, il intègre la CRTV où il est reporter à la rédaction centrale TV à Mballa 2. Il va ensuite être affecté à la station régionale de CRTV Adamaoua puis revenir comme reporter à la rédaction centrale radio de la CRTV. Il gravit alors tour à tour des échelons. Il est nommé Chef d’édition à la Direction de l’Information radio, Chef du service Economie  à la Direction des rédactions radio poste qu’il occupe en ce moment, présentateur de journaux parlés et de magazine radio, chroniqueur économique. LBO a plusieurs fois été envoyé spécial à l’étranger.

Souvenirs

            « Je me souviens  avoir été  le premier à annoncer au Poste national de la CRTV,  la découverte du corps de l’évêque de Bafia Monseigneur Jean Marie Benoît Bala en direct du pont d’Ebebda. Battant de vitesse les réseaux sociaux. L’un de mes meilleurs souvenirs reste l’intervention en direct du Palais de l’Unité à l’occasion de la visite du Président français François Hollande au Cameroun. J’ajoute à cela la couverture et les productions tv de plusieurs descentes sur le terrain des responsables du Mindef dans les zones de combat contre Boko Haram.

            Mes plus beaux souvenirs demeurent d’une part  le jour de mon admission à l’Ecole de journalisme. Je fus classé 1er après plusieurs tentatives qui s’arrêtaient à l’admissibilité. Et l’autre c’est la naissance de mon fils aîné, Georges Anthony au sortir de l’ESSTIC.

            Mon pire souvenir reste la mort de mes parents alors même que je n’étais encore qu’au début de ma carrière. J’aurais tellement voulu qu’ils soient encore en vie aujourd’hui pour pouvoir les honorer. »

Luc Bienvenu vu par lui-même

« Je dis merci à l’Eternel de m’avoir donné un cœur d’amour doublé malheureusement de ce que beaucoup n’aiment pas, la vérité. Ce qui fait que malgré l’amour que je porte dans mon cœur vis-à-vis de mon prochain, ce dernier aussitôt que je lui dis la vérité me considère comme méchant et pourtant c’est par amour que je le fais. »

Préférences

« Kpwem, M’mwam, Kwas et de temps à autre okwok. Je n’ai pas de couleurs préférées. »

 

Ses icônes

« Mes idoles : Augustin Charles Mbia, le meilleur chroniqueur culturel que j’ai jamais rencontré, Pr Noah Mbédé pour sa spontanéité, Alain Belibi pour sa facilité à mettre toujours en cohérence un journal, Jean Lambert Nang pour sa maîtrise du conte journalistique, Abel Mbengue, véritable bibliothèque de l’histoire du sport africain et Antoine Marie Ngono pour sa maîtrise de la présentation des magazines, etc. »

Perspectives

« Mes perspectives sont celles que l’Eternel a souhaitées pour moi, alors même que j’étais encore dans le sein de ma mère. Donc je ne peux rien prévoir si ce n’est de suivre jour après jour, année après année le chemin que le Seigneur m’ouvre. »

Par André BION

copyright 2018

andrbion@yahoo.com/nomsetvisagesdepresse.wordpress.com