Sorèle Liliane Guébédiang à Bessong

la téméraire et jusqu’au-boutiste!

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Son sourire lui colle au visage et traduit une intarissable bonne humeur, témoignant par la même occasion de la sympathie qu’elle dégage. Son sourire, semble se nourrir de ses rictus et de ses mimiques relaxées. On n’a l’impression que la colère et la tristesse, ne s’accommodent pas de la candeur de son savoir-être. Sa joie de vivre, est aussi portée par ses tenues soignées qui habille son corps svelte, et son goût poussé pour le bien paraître. Sorèle Liliane paraît si jeune, si joyeuse, qu’on la soupçonne volontier à tort ou à raison d’être Mannequin. Et pourtant, il s’agit bel et bien d’une journaliste qui caresse au quotidien la plume afin de meubler certaines rubriques du quotidien Cameroon tribune. Découvrons donc ce Visage et Nom de Presse.

Sorèle Guébédiang est née un 24 octobre à Maroua où son père a travaillé comme chef secteur Sodecoton. « je viens tout juste d’avoir 45 balais » dit-elle avec humour. Elle est originaire du Mbam-et-Inoubou, arrondissement de Kiiki dans la Région du Centre. Fervente chrétienne de l’Eglise catholique romaine, elle croit que Dieu lui a tout donné jusqu’ici. Sa mère enseignante nous lui a appris la rigueur. « Nous sommes deux : mon petit frère est mon autre moi. »

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Bien qu’elle soit célibataire et donc un joli cœur à prendre, Sorèle assume son statut en ces termes : « Je suis célibataire et fière de l’être. Je n’ai aucun complexe vis à vis des femmes mariées parce qu’elles ne sont pas mieux loties que moi. Je sais que le mariage est une grâce que Dieu donne et à regarder ce que certaines femmes mariées font ou subissent, je rends grâce à Dieu. Bref c’est le Seigneur qui choisira qui sera mon époux un de ces jours.»
Elle est toutefois mère de deux enfants dont elle se dit fière: David Harold le petit séminariste qui a choisi cette voie à 3 ans, l’âge à laquelle sa mère Sorèle Liliane avait choisi de devenir journaliste. Christine Nicole Daniela, âgée de sept ans fait pour sa part la section anglophone et est parfaitement bilingue elle rêve d’être médecin.

Sorèle Liliane fait son cursus primaire à Moulvoudaye et Mindif à l’Extrême –nord Cameroun. Et quand son père quitte la Sodecoton en 1982 pour la Socapalm, elle obtient à Ndokok près d’Edéa le CEP et le concours d’entrée au CES. Un an plus tard, son père est affecté à Eseka. C’est dans cette ville qu’elle va obtenir non sans difficultés, tous ses autres diplômes. « J’avoue que le probatoire m’a freiné à tel point que mes enseignants ne comprenaient rien. Je l’ai eu à la quatrième tentative. Certains ont même pensé qu’on m’avait attaché. (Rires) Et à la dernière tentative, j’ai reçu une lettre de maman. Là c’était l’enseignante qui me parlait. A chaque épreuve ses précieux conseils me revenaient à l’esprit et j’avais réussi.»
L’année suivante elle décroche sans soucis le Baccalauréat en 1996. Le premier Baccalauréat à avoir des unités de valeur à valider. Il y avait deux types de baccalauréats cette année là. Elle s’inscrit ensuite dans la filière Histoire à l’Université de Yaoundé I mais avec en tête une seule idée faire le concours de l’ESSTIC. « Première tentative avec ma camarade et amie de Fac Line Renée Batongué et une autre amie aussi Mireille Onana Mebenga. Cette année là je suis admissible mais j’échoue à l’oral. Lors de la deuxième tentative l’on a instauré un nouveau système qui voulait que tous les candidats passent à la fois l’écrit et l’oral avant la proclamation des résultats définitifs. Cette fois-là encore mon nom n’apparaît pas. Et ma mère de dire: Ton affaire de journalisme là si tu échoues encore tu feras l’Ecole normale. Je lui dis, l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, sera fatiguée de voir mon nom. C’est le journalisme où rien. Et à la 3e tentative en août 1999 je suis admise et classée troisième par ordre de mérite après Winston Langmi Lebga et Armand Essogo. » Après trois années passées à l’ESSTIC, Sorèle Liliane obtient mon diplôme avec brio. Elle est de la 30ème promotion. Avec des camarades tels que : Valérie Essebe, Claire Paule Tomo, Armand Essogo, Severin Alega, Eliane Koungou, Serge Atangana Bisso et Sergue Fouasgue entre autres.

Itinéraire professionnel riche de détermination

De 2002 à 2012 la jeune journaliste vit des expériences professionnelles intéressantes à Mutations d’abord, radio équinoxe pendant quelques mois. Ensuite elle passe un an à l’ambassade des USA où elle se forme aux métiers de la communication auprès de spécialistes en la matière en l’occurrence : Thomas Bouvard et Mercy Fon épouse Nyambi.
Puis il y a eu une pause pour des raisons de santé. Et elle rebondit au CIPRE comme chargé de communication d’un projet de gestion des ordures ménagères financé par Us embassy. De là IITA lance un appel à candidature pour le poste de Chef de la Communication. Sorèle postule et est retenue. Mais tout ne sera pas rose : « Deux jours plus tard le siège qui se trouve à Ibadan dit qu’il n’a pas de financement. Là je suis enceinte de ma fille. Et puis quelques mois plus tard IITA me rappelle pour gérer la Com du Sustainable Tree Crops Program qui devait abriter son comité exécutif au Cameroun. Et je signe un contrat. L’événement connaît un succès total. J’y reste pendant presque deux ans. »

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Lorsque le projet arrive à son terme quelques mois avant, la jeune journaliste dépose son dossier à CT et est recrutée. L’aventure CT peut alors commencer. Nous sommes en 2012. « Quand je commence à CT, le Rec me demande par quel service je veux commencer. Je lui dis économie. Il me dit tu es quel genre de femme? Très peu de femmes le choisissent parce qu’il est difficile. Et je lui rétorque j’aime commencer par le plus difficile. Là j’ai la chance de travailler un chef de service rigoureux. Grâce à ma détermination et mon chef de bureau sans oublier la rigueur du Rec, j’ai réussi le pari. De temps en temps aussi le chef du service politique de l’époque me sollicitait. Et c’est comme ça que le label SGB ou SG à B prend corps. »
Deux ans plus tard SG est affectée au service société. Là elle trouve un autre chef bien calée. Là aussi le chef de bureau culture lui inculque la fibre culturelle. « C’est cette fibre qui m’a donné l’opportunité d’assurer l’intérim du chef de service à la DRM avec deux éditions de Nyanga. Une expérience rude mais fantastique. J’en profite pour dire merci à l’équipe de la DRM et particulièrement au Rec Roger Owona. J’ai le privilège d’avoir travaillé dans tous les services. Je me sens à l’aise partout où le Seigneur m’envoie en mission. Aujourd’hui j’écris mes papiers à la 6-4-2. C’est un système que mes collègues les plus proches connaissent. »
«Mon papa est mon premier lecteur.Je rends grâce d’avoir mes parents et comme j’aime le dire ils jouent le rôle de mari. C’est à eux que je dis aurevoir le matin, que j’appelle quand je démarre mon véhicule pour rentrer pour leur dire que j’ai pris la route. C’est à eux que je retrace ma journée avant de regagner mes appartements privés. Il en est de même pour mon petit frère. C’est lui que j’appelle lorsque ma voiture a un souci. Ils sont ma vie tout comme mes enfants. Biologiquement j’en ai deux mais Dieu seul sait combien ils sont nombreux. C’est une grâce d’être appelé Ma’a So. Des félicitations j’en reçois chaque jour de mes lecteurs qui se recrutent dans tous les milieux. Et parfois ça m’étonne et je dis l’Esprit Saint travaille. »
Sorèle Liliane vue par elle-même
« Difficile de faire mon portrait physique parce que j’estime que les autres sont mieux placés. Si je m’en tiens à ce qui me revient, c’est que je suis une belle femme et que tout me sied à merveille en matière de vêtements. Il y a un confrère qui a dit en commentant une de mes photos: c’est l’une des belles femmes très élégante que la Rédaction ait connu. Un autre ami qui vit au Canada aime dire que j’ai une belle répartie. Un autre collègue trouve que j’ai le nez des blancs. Bref je me dis que Dieu dans son infinie bonté m’a gâté. Voilà. Mais j’aime préciser que c’est également comme cela que se dévoile mon intérieur. C’est un atout qui attire les enfants, les bons comme les méchants. J’aime les autres peu importe leurs défauts. Je suis bonne conseillère. Je garde toujours mon sourire quelque soit les circonstances. Mais l’on dit que je suis très forte de caractère et imposante. J’aime le travail bien fait et garde toujours à l’esprit les valeurs morales inculquées par mes parents. Ça ne se négocie pas. Fervente chrétienne catholique romaine je crois que Dieu m’a tout donné jusqu’ici. Je suis capricieuse parfois, bien têtue, obstinée et indépendante. J’assume mes responsabilités et je ne me laisse pas marcher dessus. Je sais respecter les autres, tout comme je ne blague pas avec le droit d’ainesse. J’aime la vérité. Je déteste le mensonge et l’hypocrisie. Certains trouvent que je suis trop fière et particulière. Sans Dieu je ne suis rien»

Un conseil aux cadets

Le travail bien fait, les critiques, l’humilité, l’amour du métier.

Préférences

En matière de goût. Il paraît que j’en ai. Et c’est ma mère qui aime me dire j’espère que tu choisiras aussi un bon mari…Hahaha. J’aime tout ce qui est beau, chic et simple. Mes couleurs préférées : noir, blanc et rose fuchsia. Le daim en chaussures.
Mes plats préférés : le kipen au bitosso, le mouskouari (couscous) de mil au baskodjé ou au Lalo. D’ailleurs je rêve d’un homme du grand-Nord où je me sens vraiment à l’aise.
Le multiculturalisme nous on l’à compris depuis. La preuve je parle ma langue: le bafia parce qu’originaire du Mbam-et-Inoubou, arrondissement de Kiiki, je parle fulfuldé, bassa, un peu de Douala et l’Ewondo.
Perspectives
Mon rêve c’est de fouler la Terre Sainte et j’y crois fermement. Dieu est le meilleur mari. Des témoignages j’en ai par milliers. C’est l’occasion de remercier tous ceux qui m’aiment et me détestent.

Ses Icônes

Christine Amampour, Sally Messio à Bediong et Angèle Luh Mbazoa

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017

Madeleine Memb


De L’humble servante du micro à la passion de l’humanitaire

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Elle a quitté les studios il y a quelques années. Non pas parce que sa plume a perdu sa classe ou que sa voix a été victime de casses, mais tout simplement parce que bénéficiant d’une retraite bien méritée.
Maman Mado comme on l’appelle affectueusement, reste très active et généreuse, mettant sa longue expérience au service de ses jeunes confrères, avec un penchant pour la jeune fille. Elle n’hésite d’ailleurs pas à répondre aux sollicitations massives de ses cadets dans la profession, pour un conseil judicieux ou pour tout autre service. Mais au fait qui est cette femme qui a marqué tant de générations de journalistes à la fois par son grand cœur et son expérience si étoffée. Qu’est-elle devenue ? Les réponses à ces interrogations c’est sur Noms et Visages de presse.

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Madeleine Memb est née le 14 juillet 1957 à Nitoukou, un village Banen situé à la lisière de la Sanaga Maritime. Mère d’une adorable fille, ses parents lui ont inculqué une éducation catholique et rurale. Elle passe le secondaire au CES de Ndikiniméki, et au Lycée de Bafia.
Retraitée de la fonction publique depuis 2012, elle a travaillé au Ministère de la Communication comme contractuelle, avant d’entrer à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, d’abord en division I, puis en division 2. Parmi ses camarades de promotion l’on peut citer : Georges Arrey, Mary Taka Tanyi et Roger Ahanda.
Gourmande de l’acquisition des savoirs faire, Madeleine va poursuivre une formation à la production audiovisuelle tour à tour à Radio Nederland et Deutsche Welle en Europe.
Reporter à CRTV Bertoua de 1992 à 1993, productrice et animatrice au poste national. Madeleine a animé pratiquement toutes les émissions de flux en langue française. Sauf le sport. Elle en a créé aussi un bon nombre. La plus connue était « Au nom de la femme ».
Pas question de laisser tomber la profession bien qu’étant à la retraite. Pour elle, « une voix ne s’éteint véritablement que lorsqu’elle tire sa révérence.

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Un peu distante des micros, je continue de porter toujours plus haut la voix de la femme à travers de multiples fronts. Celui des conflits m’occupe en ce moment et j’y vais pour défendre le droit des femmes à participer à travers un leadership affirmé à la construction de la paix. Je suis défenseuse des droits de la femme, de l’enfant, de la femme journaliste. »
Madeleine Memb a été membre de l’International Association of Women in Radio and Television -IAWRT (international board member de 2005 à 2011 ; membre fondatrice de Media Women4 Peace, réseau sous régional œuvrant pour la mise en relief des initiatives féminines en faveur de la paix. Membre du conseil exécutif de 2004 à 2006 d’Africa Women Media Centre (AWMC). Un centre qui a malheureusement fermé aujourd’hui à Dakar développait le leadership féminin dans les médias en Afrique.

Plat préféré

« Mon plat préféré est la galette de patate, un met exclusivement Banen, que nous partageons avec nos parents Babimbi. en termes de couleurs, j’aime toutes les nuances, du bleu au fuschia »

Souvenirs

« Un souvenir qui m’a marquée professionnellement, ton appréciation André BION, d’un papier que je venais d’écrire sur la réunion de réconciliation de l’UPC. Tu t’en rappelles ….tu m’as félicité avec forte émotion et l’écho qu’a reçu ce papier le lendemain m’a couverte de joie. »

Ses icones

Marie Claire Nnana pour sa plume et Anne Marthe pour sa brillante carrière

Conseil aux cadets

« Aux jeunes générations je dirais que la carrière se construit avec l’expertise certes, mais se valorise davantage avec la passion. »

Vincent de Paul Atangana

L’efficacité et l’effacement réunis

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Pour les proches du rédacteur en Chef journée au poste national de la CRTV, AVP comme ils affectionnent à l’appeler est un costaud au sens propre comme au sens figuré. Il est présenté comme un passionné des challenges. Il parle peu mais le bruit de ses actions se moque de sa discrétion. Sa polyvalence en matière de genre journalistique est connue et reconnue par ses pairs. Ses prouesses en journalisme sportif lui ont valu d’être nommé team presse officier des Lions Indomptables du Cameroun. AVP a spontanément accepté de nous en dire un peu plus sur des pans de lui sur Noms et Visages de presse.

Vincent de Paul Atangana est né le 27 février 1976 à akak 1, Arrondissement de Soa, dans le Département de la Mefou et Afamba, région du Centre. Élevé par un rigoureux grand père catéchiste, il dit être l’opposant farouche de tout ce qui est tordu. Il est père de deux garçons et d’une fille.

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AVP fait ses premiers pas d’écolier à l’école publique d’Akak où il obtient son CEPE. Il est ensuite admis au secondaire. Le CES de Soa l’accueille en premier puis, le Lycée de Mballa 2 à Yaoundé, puis le Lycée Mongo Joseph à Douala et enfin le Collège évangélique de New bell dans la même ville où il décroche son Baccalauréat. Parvenu dans la cour des grands c’est-à-dire à l’Université, il jette son dévolu sur la filière Lettre modernes française. Nous sommes alors en 1996. Un an plus tard il est admis au concours d’entrée à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication et il est de la 28ème promotion avec des camarades à l’instar de : Aimé Robert Bihina, Chetah Bile, Junior Binyam et Lucrece Medou Njemba. En 2009, toujours à l’ESSTIC il est admis en Master.
Avant la CRTV, AVP a flirté avec la nouvelle expression, Radio Equinoxe, Bubinga, et radio équatoriale à sangmelima. Après avoir été reporter pendant quelques temps dans les rédactions de la télévision nationale et du Poste national de la CRTV, il a été récemment promu Rédacteur en Chef journée au Poste national. Vincent de Paul Atangana est Team Press Officer des Lions Indomptables depuis août 2014. Il a lui aussi été fait Chevalier de l’Ordre national de la valeur aux côtés des Lions Indomptables de football, Champions d’Afrique lors de la récente Coupe d’Afrique des Nations au Gabon. AVP est donc en quelque sorte un Lion Indomptable du micro.

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Souvenirs douloureux

« Le décès de ma sœur, l’unique que j’avais en 1994. Puis le décès de mon fils en 2015. Les peines de la profession : chaque fois que j’ai l’impression que je suis passé à côté d’un sujet ou d’une émission. »

Souvenirs heureux

« Quand j’ai intégré mon domicile, les joies professionnelles : J’ai couvert 2 coupe du monde 2010 et 2014. En Colombie on voulait manger au restaurant. Du poisson. Avec Simon Lyonga. Ne sachant pas parler espagnol. On a dit à la serveuse: agua. Et on a fait un signe de la main pour indiquer que ce qui nage dans l’eau. Heureusement elle a compris.»

Préférences
« J’aime les Grillades. J’aime aussi consommer de la bonne musique : le Bikutsi et le makossa. Mes artistes préférés sont Ben Decca, Dina Bell, k Tino, Manuel Dibango, Ma Joie Ayi et Tonton ebogo. Ma couleur préférée est le bleu »

Conseil aux cadets
« Arbeit, Arbeit, Arbeit, il n’y a pas de roses sans épines. »

Icones:
Alain Belibi, Charles Ndongo, Daniel Bilalian et Abed Nego Messang.

Perspectives
« J’espère animer un jour un grand plateau comme le faisais William Lemergy sur France 2»

Pauline Doville Mendo Ze Mbassi

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Son nom est tout un label et pourtant elle a creusé son sillon grâce à ses prouesses vocales et rédactionnelles. C’est collègues et confrères la décrivent comme une femme effacée qui n’aime pas faire du bruit. Une femme qui arbore tel un micro qu’elle brandit à toute personne qui l’approche, son éternel sourire. Mais qui est donc Pauline Doville Mendo Ze ? Découvrons là en recto comme en verso sur Noms et Visages de Presse.

De l’effacement physique à l’ascension vocale

Pauline Doville Mendo Ze épouse Mbassi est née le 19 mars 1970 à Ebamina1 dans le Département du Dja et Lobo Région du Sud. Mariée et mère de deux enfants : «La fille est l’aînée et l’autre est un garçon ». Si sa chère mère est encore en vie, son père est quant à lui décédé alors qu’elle n’avait que 7ans mais il lui a laissé un héritage qu’elle décrit avec une voix nostalgique : « la rigueur, je l’ai héritée de mon père mais physiquement je suis le portrait craché de ma mère. Je suis l’homonyme de ma grand mère bulu de meyomessala.»

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Pauline Doville vue par elle-même

« Une femme très simple, très sensible, oui je suis rigoureuse. Je connais le sens de l’amitié, l’hypocrisie m’irrite. Je sais supporter mais quand je me révolte il est très difficile de me faire changer d’avis. Je suis très directe, je n’ai pas besoin de faire de détour pour exprimer ce que je ressens.»

Couleur préférée
Le jaune

Plat préféré
Le Sanga

Itinéraire scolaire et professionnel

Ces études primaires elle les fera à l’École annexe ESSOS 2. Le secondaire l’accueille au Lycée mixte d’Akonolinga puis au CES de Bafia. Elle présente sa candidature au concours d’entrée à l’ESSTIC après l’obtention du DEUG en Lettres allemandes. Elle fait partie de la 26ème promotion avec des camarades tels que : Irène Ayuk, Françoise Tjoues, Rodrigue Bertrand Tueno, Joseph-Emmanuel Ba’ana, Babadjo Taiwe, Christophe Bobiokono, Yvonne Eloundou et Madeleine Soppi Kotto, pour ne citer que ceux-là.
Pauline Doville arrive à la CRTV le 26 février 1998. La CRTV avait exprimé une demande en journaliste au MINCOM. Je fais donc partie des journalistes que le ministre de la Communication de l’époque, le Pr Kontchou avait détachés à la CRTV. Doville y commence sa carrière par la CRTV FM 94 puis au poste National où elle va du service reportage à celui de société. « J’ai un peu flirté avec le sport et le service politique avec un accent sur la couverture des activités au parlement ce qui m’a valu la nomination comme chargée d’Etudes Assistante à la Division des Activités de Souveraineté (la DAS.) à l’Assemblée nationale.»

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Conseil aux cadets

« Il faut être persévérant, patient et humble. »

Icônes

Denise Epoté, Claire Chazal et Marie Claire Nnana

Perspectives

« J’entends rompre avec le journalisme et la communication pour embrasser une autre voie. »

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017

Mohamadou Houmfa

La force des convictions personnelles

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Son nom est devenu une référence sur les réseaux sociaux, du fait de ses multiples publications sur des sujets de la vie nationale et même à l’échelle internationale. Pas étonnant alors que sa page Facebook soit garnie d’informations exclusives, revues de presse et vidéos de débats d’actualité. Mais qui est-il donc au-delà de la notoriété acquise sur la toile ? Voici Mohamadou Houmfa, ce Nom et ce Visage de presse tout à vous !

Mohamadou Houmfa né un mois de novembre il y a une trentaine d’années. Il est célibataire, et originaire de Songkolong dans le Département du Mayo Banyo Région de l’Adamoua. Et pourtant c’est dans la Région du sud Cameroun que cet originaire du Nord fait ses premiers pas à l’Ecole primaire de Djoum. Puis, dans la même ville, il intègre le secondaire au Lycée de Djoum. Houmfa s’inscrit ensuite à l’Institut Siantou de Yaoundé puis au Lycée Général Leclerc de la même ville où il obtient son Baccalauréat. Il retourne au bercail c’est-à-dire à Ngaoundéré où il va entamer des études dans l’université de ladite ville, en études de sciences économiques et de gestion. Il va interrompre cette aventure grâce à son admission à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC).

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Bloggeur, activiste et journaliste, Mohamadou Houmfa est diplômé de la 37eme promotion de l’ESSTIC. Parmi ses camarades nous pouvons citer entre autres : Rachel Malongo et Charles Ebune. Après sa sortie de cette prestigieuse Ecole, il a contribué à la création du journal Emergence. Il s’en souvient encore : « C’était un projet d’étudiants, un projet de quelques camarades que nous avons commencé dans le garage de Magnus Biaga. Je suis heureux de voir que c’est devenu un quotidien dans un environnement ou la presse papier bat de l’aile et surtout dans notre pays ou le marché publicitaire est étroit et réseauté. Magnus Biaga a le sens des affaires. Il trouvera les moyens de faire vivre son journal ».
En 2013, Mohamadou Houmfa est Directeur de Publication du journal « La Voix » à Ndjamena au Tchad d’où il est parti pour les Etats-Unis. Il affirme y avoir glané de l’expérience : « Au Tchad aussi, je me suis enrichi d’autres influences. J’ai vu un pays encore marqué par toutes ces années de guerre et qui essaie de se relever. Je tiens à remercier le ministre Jean Bernard Padare qui m’a permis de vivre cette expérience. J’ai visité une dizaine de pays dans 3 continents et je compte continuer autant que mon emploi de temps me le permettra. Mais je n’ai aucun doute sur mon retour. J’ai même déjà commencé à le préparer. Ce n’est pas pour demain mais une fois par an, je viens et je laboure le terrain »

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Le journaliste co-anime un magazine santé radio et télé sur la Voix de l’Amérique à Washington. Une expérience de plus : « une expérience nouvelle et enrichissante qui m’a amené à beaucoup apprendre des médecins, praticiens, organisations et spécialistes de santé publique sur des problématiques majeures de santé auxquelles font face et feront face l’Afrique et le monde. »
Avide de connaissances il a entamé au pays de l’oncle Sam, un Master of Business Administration à la New York Institute of Technology. Une formation qu’il compte poursuivre du côté de Washington DC ou il s’est réinstallé depuis un an. « Ici, on apprend chaque jour et on côtoie tellement de races, d’histoires différentes et de background dans les campus que c’est déjà en soi une école ».
Mohamadou croit en son pays le Cameroun : « notre pays regorge de tant d’intelligences et de talents mais qui ne pourront éclore que quand le pays sera libéré des gérontocrates inaptes à s’arrimer à l’évolution de notre monde ».

Mohamadou vu par lui-même

« Je suis d’un naturel paisible et discret, passionné de lecture. Quand je séjourne au Cameroun, c’est dans la bibliothèque de l’Institut Français de Yaoundé qu’on a le plus de chance de me trouver.»

Couleur préférée
Bleu

Plat préféré:
Igname, sauce d’arachide

Ses icônes
Alain Foka, Valentin Zinga et Christiane Amanpour

Un conseil aux cadets

« Sentez votre vocation et donnez-vous les moyens de l’assumer. Mettez-y votre force et votre energie. »

Perspectives

« Terminer mes formations académiques (MBA), accumuler d’avantage d’experience internationale et rentrer dans une dizaine d’années mettre tout cela au service de mon pays. »

Plus beau souvenir

« Mon admission au concours d’entrée à l’ESSTIC. Après avoir commencé les études de sciences economiques et de gestion à l’université de Ngaoundéré, quand j’ai été admis au concours de l’ESSTIC, j’ai compris que je n’échapperai pas à mon destin de journaliste. »

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017

Joseph Dzene

 

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Il est de plus en plus présent sur des plateaux de télévision. De nombreux reportages le présentent comme l’un des journalistes de la presse people qui monte en mode Chap Chap, du nom de son magazine. Toujours souriant, il passe la plupart de son temps à traquer les stars à la recherche du scoop sur leur dernier caprice. Son appareil photo, ses crayons à bille et son ordinateur portable sont toujours bien rangés dans un sac à dos qui semble avoir pris en otage ses épaules. C’est que tout peut arriver à chaque instant, n’importe où et n’importe quand. Il vaut mieux pour lui, d’être toujours à l’affut de l’actu people la plus croustillante. Une fois n’est pas coutume, le traqueur a été lui aussi traqué. Joseph Dzéné se livre à Noms et Visages de presse.

Oser, son leitmotiv

Joseph Bernard Dzéné Edzégué est né 7 février 1978 à la Maternité d’Etoudi, il fait aujourd’hui 1m 77. Marié, père de 03 enfants, il aime à rappeler qu’il est un produit d’Akono. L’amour et la passion de Joseph Dzéné pour le journalisme naît avec la télévision nationale La première personne qui le captive est Charles Pythagore Ndongo, son modèle qu’il souhaite par ailleurs rencontrer. Sa mère Suzanne Ndzana nous narre que petit, Big Joe comme le surnomme affectueusement ses amis découpaient les cartons et s’y glissaient puis s’y muait en présentateur TV. Il devenait journaliste circonstanciel et voilà comment naît sa passion pour le journalisme. Tout petit, il rêve de faire l’un des trois métiers suivants : enseignant comme son défunt père Christophe Edzégué Ebassa, prêtre parce qu’il avait une belle voix et une maman très pieuse ou journaliste comme Charles Ndongo.

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« Ma mère Suzanne Ndzana a accouché 6 enfants, 5 sont vivants : Christiane, Marie Fleur ; la religieuse Sœur Calixthe Joséphine et le dernier né « le prof Guyzo », un excellent peintre. Je suis fier d’eux. Ma maman est la « numberuno ». Mon père, « mon champion », Monsieur Edzégué Ebassa Christophe de regretté mémoire me manque de là-haut, j’aurais aimé qu’il voit ce que je suis devenu. Il m’a donné la chance d’avoir une dizaine de frères et sœurs, un « vrai bantou ». Je suis content d’avoir Francis, François, Jacques Brice ; Jacques Bertrand ; Remy Fabrice ; Pépin ; Adèle, Pulchérie, Rose ; Calixthe ; Anasthasie ; Valérie et bien d’autres comme frères et sœurs. »

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Son parcours scolaire commence à l’école maternelle de Tsinga. Puis, l’école primaire d’Edéa où il empoche son CEPE. Le volet secondaire va connaître de multiples mouvements. D’abord au CES de Nkol Bisson, puis au Collège Stoll à Akono, le lycée classique de Yagoua et enfin, le Lycée de Mballa2 où il obtient son Baccalauréat.
Camarade de Monique Tjouen en service à la CRTV, Joseph Dzéné est un pur produit de l’Université camerounaise. En attente de sa Soutenance de Doctorat depuis 15 mois, le jeune homme de 1m77 donne des cours de littérature française et de communication à l’Université de Ngaoundéré. Cet Assistant accompagne la communication digitale de l’Université de Dang et de sa faculté.
Depuis trois ans, il est le Directeur de Publication du magazine bilingue people 100% Camerounais doté d’une application mobile. Il anime et est community manager de ses supports de com. Son magazine mensuel Chap Chap.

Couleur préférée

Joseph Bernard aime la couleur bleue, la preuve son logo, l’est et la majorité de ses vêtements.

Plat préféré

L’Okok avec le bâton de manioc, il aime aussi la banane voire l’ananas.

Il y’a des milliers de jeunes passés par le moule de cet ancien Secrétaire de rédaction, puis Rédacteur en Chef du Magazine 100%Jeune. L’aventure continue avec Chap Chap, cette fois ci avec un A1 croustillant. Il cumule 17 ans de presse écrite au Cameroun.

Joseph Dzéné est Grand Prix des Trois continents Afrique-Europe-Asie pour la contribution au développement de la Jeunesse en 2014 récompense décernée par l’Office Franco-Quebecoise de la Jeunesse. Pour y arriver, il a contribué au succès de 100%Jeune, des clubs réglos, de la Stratégie à base communautaire, de la lutte contre le Sida dans les Forces de défense camerounaise et il accompagné les associations dans ce noble combat. Joseph Dzéné est membre de la Société Octave Mirbeau, Représentant du Cameroun pour le Centenaire Octave Mirbeau organisé par l’Académie Goncourt.

Ses icônes

« La première icône que j’apprécie est Charles Pythagore Ndongo, bien connu à la CTV devenue CRTV comme Charles Ndongo, si j’avais un mot et un vœux, c’est de le rencontrer, apprendre encore plus de lui ; au plan sportif, j’en plaçais une pour BouboulEbongué Ernest, mais celui qui pour moi est le Meilleur joueur africain de tous les temps est Samuel Eto’o, je l’ai rencontré plus de six fois comme journaliste mais je ne lui ai jamais dit l’estime que j’avais pour lui, maintenant en tant que fan, oui j’aimerais le rencontrer et le lui dire, puis lui demander d’accompagner Chap Chap magazine, il n’est pas « papa l’argent pour rien »’ (rire).
Au plan politique, pour moi le président camerounais est l’un des meilleurs dirigeants du Monde, son calme, un jour le Cameroun va le regretter Si j’avais quelque chose à lui dire, c’est de parler à la presse de son pays, de rencontrer constamment son peuple, moi je souhaite bien le rencontrer et discuter avec lui. »

Souvenir

« J’ai eu une méningite à 15 ans, j’ai fait cinq jours dans le coma et un mois d’hospitalisation. J’ai vu Jésus qui me ramenait à la vie et de cette méningite, je m’en suis sorti sans séquelles. Je suis fier d’avoir réalisé deux de mes rêves, Enseigner et être journaliste. »

Conseil aux cadets

« Qu’ils vivent leur passion sans coup bas et avec Beaucoup d’humilité, de respect pour son semblable. »

Perspectives

« Je souhaite réunir sur un même plateau pour les 3 ans de Chap Chap magazine, les 11 meilleurs artistes du Cameroun, lancer une application mobile et continuer avec l’opération 5000 personnes au moins avec Chap Chap magazine chaque mois. »

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017

Simon Molombe Lyonga

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Simon is considered as one of media’s most influential personalities amongst the younger sport journalists. He is described by those who are closer to him as a friendly person always ready to help. He is not very talkative but give him a microphone then you will discover that he is not as speechless as he seems to appear. The journalist is calm, but very active, so hard worker. Simon is indeed young but his career is so rich that it is difficult to believe that this young and man is the owner of that wonderful success story in journalism. So here are some details about Simon Lyonga life, the press name and face of today.

The hard worker spirit

Simon Lyonga was born on the 17th March 1974 in Buea. He calls himself Simon Lyonga la molombe meaning the son of Molombe. Simon comes from Bakweri tribe, Bonakanda village some 15kms from Buea. His Father Daniel Likake Molombe was a very hard working motor mechanic who had six kids with his wife Florence Lyonga Enjema. All six children were boys and Simon is the second. his wife is the sub-director of personal, Salaries and pensions at the ministry of Youth Affairs and Civic Education. She’s callled Lucy Lyonga Molombe. She comes from wovia in Limbe, graduated from INJS Yde. Today the couple has 4 kids 2 boys and 2 girls. His father died in 2003 but her mother is still living in Buea.

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Football and school at the same time

Simon Lyonga attended primary school in government school of Buea town, GSS Buea for secondary, GHS Muyuka for high school and the advanced School of Mass communication for professional school. While going to school, he was an excellent footballer he remembers: “I loved football so much and player side by side studies. I played with the national cadet football team.”

A noiseless but pertinent career

He got into CRTV as intern in 1999 and confirmed as a journalist on the 1st June 2000. His first work area was programmes service of the national station in Yaounde. Then one year later he was sent to Yde FM 94. In 2002 he was sent to Redaction Sport et Loisir Radio with Abed Nego Messang as REC. Simon worked hard under a lot of seniors like Madeleine Soppi, Eboa Elame, late Fon Tamo George, etc. In 2015 he was appointed head of the sports service radio and in 2017 editor in chief. He has done a world round tour covering great sports competitions.

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Memorable moments
Simon is known for his fearlessness in reporting and ability to access notoriously inaccessible figures and places. “I have covered two world cups: junior in 2011 in Colombia and senior in 2014 in Brazil. Three AFCONs in 2004 in Tunisia, 2015 in Equatorial Guinea and 2017 in Gabon. Also- Francophonie Games in 2009 in Beyrouth Lebanon,’ the Commonwealth Games in 2010 in India. Military Games in South Korea etc. I’ve covered all competitions of sovereignty.”

Best meals

“ I love eating traditional meals like Kwacoco, Ekwang, Khoki, Achu.”

Best color

My favourite color is black.

A piece of advice for young journalists

“To young journalists I recommend hard work. That is lacking more and more today. Leave arm chair journalism, go away from round table discussions and do productions. That’s where we know a journalist. Don’t go for all that is easy and most of all remain professional.”

His motto

Keep smiling to success

Simon’s Icons

Zachary Nkwo

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017

Debeau Harley Andebe

De la passion à la profession

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Il est incontestablement un visage, un nom et un homme public. De Canal 2 à Vision 4, il a séduit et continue encore de faire plaisir à de nombreux fans. Son engagement et son amour pour le travail bien fait ne souffrent d’aucun démenti de la part de ses proches collègues et collaborateurs. Son quasi permanent sourire face à l’écran, son style amical et rempli de simplicité et bien d’autres qualités professionnelles l’ont définitivement inscrit au rang des rares journalistes agréables à écouter et à regarder. Debeau Harley Andébé se donne à voir sous un autre angle sur Noms et Visages de presse.

Né le 08 avril 1981 à Esse dans le Département de la Mefou et Afamba, région du Centre Debeau Harley Andebe a très tôt été pris en charge par les pères salésiens de la Communauté catholique Don Bosco qui financent ses études. Il est fiancé et père de deux adorables enfants.
Ses études primaires et une partie du secondaire jusqu’en 4e il les mène à Esse son village natal. Il va partir de la classe de 3ème à celle de Terminale au lycée Bilingue classique et moderne d’Ebolowa. Mais c’est finalement au collège Bonneau qu’il obtient son Baccalauréat A4 espagnol en 2001. Parallèlement à ses études, Debeau qui est passionné du microphone devient très vite l’animateur vedette de la Radio Communautaire de développement de la Mvila à Ebolowa. Il faut dire qu’en classe de première et terminale, il était déjà sollicité pour l’animation de l’émission cadence tropique tous les dimanches soirs sur CRTV Sud.
Depuis le secondaire l’encadrement des religieux italiens salésiens a été salutaire pour le jeune adolescent qu’il était. Après l’obtention du Baccalauréat, il s’inscrit à l’université de Yaoundé I dans la filière très sélective, Lettres bilingues en 2001. Les prêtres salésiens qui savent son penchant pour le journalisme lui suggèrent de faire la filière Droit à l’Université de Yaoundé II afin de basculer en 4ème année en Sciences politiques. Ils soutenaient qu’en Europe les journalistes passent d’abord par cette filière avant d’exercer comme journaliste.

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Debeau leur fait savoir qu’ici au Cameroun les choses sont bien différentes. Il opte donc pour l’ESSTIC après avoir passé quelques temps dans les amphithéâtres de Soa. Pendant qu’il fréquente l’université, il présente sa candidature au concours d’entrée à l’ESSTIC, l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication en 2001. Il est reçu et intègre la 33ème promotion en journalisme, baptisée « wake up ». Quelques camarades de promotion : « à l’ESSTIC je n’ai pas de camarade vraiment star aujourd’hui hein beaucoup sont dans les ministères Mireille Mekong (Minjustice), Mme Pippa, Aurélie Eyinga, estelle Bougha mincom Elise Nziemine, Éric Vincent Fomo, Dikwe Fondanbele à CT Julien Ngambi crtv Fabien Essiane correspondant Rfi malabo. »

De l’ardeur du labeur au beurre

Debeau Andébé intègre Canal 2 International comme stagiaire en 2005 puis il est recruté en 2006 comme reporter. Il deviendra par la suite tour à tour chef de Desk Société économie, chef d’édition, responsable des reportages présidentiels et spéciaux puis rédacteur en chef janvier 2017.

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Après 11ans de bons et loyaux services à Canal 2, le désir d’affronter un nouveau défi s’impose. Le 20 juin 2017 il dépose ses valises à vision4. Un mois seulement après il y est nommé Rédacteur en chef poste qu’il occupe au moment où nous rédigeons ce portrait.
Debeau vu par lui-même
Je suis humble, respectueux, croyant, travailleur, passif amnésique. J’aime le boulot au point d’oublier les amis, la famille parfois moi-même un défaut une qualité, je ne sais pas.

Souvenirs

Plusieurs missions au Cameroun en Afrique et dans le monde. Ma passion a toujours été le journalisme même si entre temps j’ai flirté avec le Rap.

Plat préféré

Etant un homme de la forêt mon plat préféré est bien évidemment la vipère.

Couleur préférée

Le bleu

Conseil aux cadets

Humilité, respect et crainte de Dieu

Ses icônes

Je voudrais tout d’abord rendre hommage à Joly koum dont je suis un pur produit dans le métier. Je suis fasciné par Alain Belibi, Jean Lambert Nang, Xavier messe, Telesphore Mba bizo, Gilles Bouleau Tf1

Perspectives

Aller beaucoup plus loin, devenir un journaliste indépendant et créer mon propre média

André BION andrbion@yahoo.com copy right 2017

Ernest Obama

Le météore en pleine course

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Il est tantôt adulé, tantôt choyé et même célébré par certains, du fait de son caractère jusqu’auboutiste, ou de ce que beaucoup de ses fans qualifient de franc parlé ou d’audace. Mais il est aussi souvent contesté, vilipendé voire détesté par d’autres, pour mille et une raisons. L’homme demeure pourtant imperturbable et serein dans la pratique de sa profession et l’exercice de ses fonctions managériales. Qu’il soit aimé, mal aimé ou pas du tout aimé, Ernest Obama est ce jeune journaliste dont l’écho irradie la chaîne Vision 4. Il a spontanément accepté d’être en vitrine sur Noms et Visages de presse. Probablement l’un des plus jeunes DG de télévision de la scène médiatique camerounaise, le journaliste lève le rideau sur quelques bribes saillantes et brillantes de sa personnalité à tort ou à raison, si diversement appréciée. Découvrons l’homme.

Ernest Obama Nana de son nom entier, est né le 24 avril 1980 dans le Département de la Mefou et Afamba, Région du Centre. Il est marié et est l’actuel Directeur général de la Chaîne de télévision Vision4.

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Ses études secondaires il les entame au Collège Montesquieu puis les poursuivra au Lycée d’Esse. Ernest est titulaire de plusieurs diplômes à savoir : une Licence en philosophie obtenue à l’Université de Yaoundé 1, une Maitrise en philosophie morale et politique dans la même université, une Maîtrise professionnelle en journalisme obtenue à l’ESSTIC, l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication. « J ai pas fait tout le cycle à l’Esstic (licence).nous sommes entrés directement en 4e année avec une maîtrise et il fallait avoir 3ans d’expérience. Nous sommes la 3ème promotion des journalistes spécialisés en journalisme politique ». Parmi ses camarades de promotion, l’on peut citer : Armand Okol, Nicole Doudou et Chrétien Domche.
Ernest Obama vise actuellement un Master 2 en journalisme politique en cours d’obtention à l’ESSTIC. « Je travaille actuellement en master sur l’éthique et la déontologie du journalisme au Cameroun: cas koumatekel, avec comme Directeur de mémoire : Pr Boyomo Assala ».

 

Petit à petit l’oiseau a fait son nid

Les premiers flirts d’Ernest Obama avec le journalisme commencent par radio Siantou en tant que stagiaire. Il est très rapidement intégré en tant que reporter dans les rubriques de sports. Quelques années plus tard, il décide d’ouvrir un nouveau chapitre à sa carrière. Il jette son dévolu sur la radio, notamment Ariane TV la première télévision privée au Cameroun il y passera 5 ans, couvrant plusieurs événements sportifs tels que les CAN organisées en Angola et au Ghana. Il anime aussi des débats politiques à l’instar de « Carrefour ».
Avide de performances, il dépose ses valises à Vision 4 TV, où il crée des émissions de référence telles que Club d’élite, Décryptage, Tour D’Horizon, Dimanche des Lions, Passerelle et Africa News Week. Son talent va graduellement lui permettre de s’attirer la confiance de sa hiérarchie et lui permettre d’accéder au plus prestigieux poste de responsabilité. Ainsi après avoir été Rédacteur en chef adjoint, rédacteur en chef, Directeur de l’information, ses compétences managériales le portent finalement au poste de Directeur Général.
L’on le sait très proche de Samuel Eto’o, il a d’ailleurs commis un ouvrage sur l’ancien capitaine des Lions Indomptables intitulé Tout est pardonné.

Icônes :
« Jean Lambert Nang, c’est le talent à l’état Pur, iconoclaste, c’est tout moi. Il y a aussi Thierry gilardy. »

Plats préférés :

Okok au bâton de manioc.

Ernest Obama vu par lui-même

« Je suis vrai, je dis ce que je pense. Je ne suis pas hypocrite. Ceux qui ne me connaissent pas pensent que je suis orgueilleux. Mais au fond doux, humaniste, fidèle en amitié. »
Perspectives :
Faire de Vision4 la première chaîne de TV africaine et être docteur en journalisme politique le plus tôt possible.
Conseils aux cadets
Etre journaliste sans formation est comme être navigateur sans boussole. Il est impératif d’être professionnel, humble et garder la distance nécessaire avec les sources.
Souvenirs

Ce qui est fascinant dans mon métier ce sont les voyages. J’ai été à trois reprises au Maroc, 2 fois au Ghana, 5 fois au Congo, 4 en Guinée équatoriale, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire, en Turquie et en France. Je m’épanouis en travaillant.

André BION andrbion@yahoo.com copy right 2017