Mohamadou Houmfa

La force des convictions personnelles

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Son nom est devenu une référence sur les réseaux sociaux, du fait de ses multiples publications sur des sujets de la vie nationale et même à l’échelle internationale. Pas étonnant alors que sa page Facebook soit garnie d’informations exclusives, revues de presse et vidéos de débats d’actualité. Mais qui est-il donc au-delà de la notoriété acquise sur la toile ? Voici Mohamadou Houmfa, ce Nom et ce Visage de presse tout à vous !

Mohamadou Houmfa né un mois de novembre il y a une trentaine d’années. Il est célibataire, et originaire de Songkolong dans le Département du Mayo Banyo Région de l’Adamoua. Et pourtant c’est dans la Région du sud Cameroun que cet originaire du Nord fait ses premiers pas à l’Ecole primaire de Djoum. Puis, dans la même ville, il intègre le secondaire au Lycée de Djoum. Houmfa s’inscrit ensuite à l’Institut Siantou de Yaoundé puis au Lycée Général Leclerc de la même ville où il obtient son Baccalauréat. Il retourne au bercail c’est-à-dire à Ngaoundéré où il va entamer des études dans l’université de ladite ville, en études de sciences économiques et de gestion. Il va interrompre cette aventure grâce à son admission à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC).

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Bloggeur, activiste et journaliste, Mohamadou Houmfa est diplômé de la 37eme promotion de l’ESSTIC. Parmi ses camarades nous pouvons citer entre autres : Rachel Malongo et Charles Ebune. Après sa sortie de cette prestigieuse Ecole, il a contribué à la création du journal Emergence. Il s’en souvient encore : « C’était un projet d’étudiants, un projet de quelques camarades que nous avons commencé dans le garage de Magnus Biaga. Je suis heureux de voir que c’est devenu un quotidien dans un environnement ou la presse papier bat de l’aile et surtout dans notre pays ou le marché publicitaire est étroit et réseauté. Magnus Biaga a le sens des affaires. Il trouvera les moyens de faire vivre son journal ».
En 2013, Mohamadou Houmfa est Directeur de Publication du journal « La Voix » à Ndjamena au Tchad d’où il est parti pour les Etats-Unis. Il affirme y avoir glané de l’expérience : « Au Tchad aussi, je me suis enrichi d’autres influences. J’ai vu un pays encore marqué par toutes ces années de guerre et qui essaie de se relever. Je tiens à remercier le ministre Jean Bernard Padare qui m’a permis de vivre cette expérience. J’ai visité une dizaine de pays dans 3 continents et je compte continuer autant que mon emploi de temps me le permettra. Mais je n’ai aucun doute sur mon retour. J’ai même déjà commencé à le préparer. Ce n’est pas pour demain mais une fois par an, je viens et je laboure le terrain »

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Le journaliste co-anime un magazine santé radio et télé sur la Voix de l’Amérique à Washington. Une expérience de plus : « une expérience nouvelle et enrichissante qui m’a amené à beaucoup apprendre des médecins, praticiens, organisations et spécialistes de santé publique sur des problématiques majeures de santé auxquelles font face et feront face l’Afrique et le monde. »
Avide de connaissances il a entamé au pays de l’oncle Sam, un Master of Business Administration à la New York Institute of Technology. Une formation qu’il compte poursuivre du côté de Washington DC ou il s’est réinstallé depuis un an. « Ici, on apprend chaque jour et on côtoie tellement de races, d’histoires différentes et de background dans les campus que c’est déjà en soi une école ».
Mohamadou croit en son pays le Cameroun : « notre pays regorge de tant d’intelligences et de talents mais qui ne pourront éclore que quand le pays sera libéré des gérontocrates inaptes à s’arrimer à l’évolution de notre monde ».

Mohamadou vu par lui-même

« Je suis d’un naturel paisible et discret, passionné de lecture. Quand je séjourne au Cameroun, c’est dans la bibliothèque de l’Institut Français de Yaoundé qu’on a le plus de chance de me trouver.»

Couleur préférée
Bleu

Plat préféré:
Igname, sauce d’arachide

Ses icônes
Alain Foka, Valentin Zinga et Christiane Amanpour

Un conseil aux cadets

« Sentez votre vocation et donnez-vous les moyens de l’assumer. Mettez-y votre force et votre energie. »

Perspectives

« Terminer mes formations académiques (MBA), accumuler d’avantage d’experience internationale et rentrer dans une dizaine d’années mettre tout cela au service de mon pays. »

Plus beau souvenir

« Mon admission au concours d’entrée à l’ESSTIC. Après avoir commencé les études de sciences economiques et de gestion à l’université de Ngaoundéré, quand j’ai été admis au concours de l’ESSTIC, j’ai compris que je n’échapperai pas à mon destin de journaliste. »

André BION andrbion@yahoo.com copyright 2017

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