Carel mezatia Tchoya

Le petit poucet en croissance accélérée

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Son teint clair, son petit point noir sur la joue, ses coiffures qui confisquent les regards et son quasi éternel sourire donnent à Carel Mezatia l’image d’une femme expérimentée, mature et imperturbable. Et pourtant, derrière ce visage aux mille atouts se cache une jeune journaliste chargée de vie et dont le parcours et les prestations donnent des envies de lui ressembler aux jeunes de sa génération qui l’ont érigé en modèle de réussite. Dévoilons donc tout ou presque sur ce visage de presse bien connu ici et là bàs.

Carel est née le 23 juins 1989 à Santchou, dans le Département de la Menoua région de l’Ouest Cameroun. Son père, Mezatia Jacques est de la Menoua tandis que sa mère Abamo Marie Thérèse est de Nkongsamba un exemple d’unité dans la diversité. Fille aînée d’une famille de quatre enfants dont deux petites sœurs et un petit frère. Elle est mère de deux garçons dont l’aîné à trois ans et son petit frère quatre mois. Mariée il y a à peine quelques mois à Léopold Alfred tchoya, journaliste en service dans une entreprise publique.
Au commencement était…

Son parcours secondaire elle le fait entièrement au collège privée Ebanda à Yaoundé avec seule obstacle la classe de troisième qu’elle redouble pour des raisons indépendantes de son ardente volonté et de son indiscutable intelligence. En 2009, après une année d’études à l’université de Yaoundé 1 dans la filière Lettres bilingues, Carel a soif de devenir journaliste. Elle interrompt son séjour dans les amphis de Ngoa Ekellé, quitte la fac et s’inscrit dans une institution universitaire privée, l’Institut Siantou en l’occurrence où elle passe deux années d’études sanctionnées par l’obtention avec brio de son BTS en communication option journalisme.

Parcours Pro au pas de course

Elle démarre depuis lors sa carrière en journalisme. C’est par la presse écrite qu’elle fait son entrée pratique dans la profession, au journal diapason, sous l’encadrement du directeur de publication, un certain François Mboke. Puis, elle décide d’essayer l’audiovisuel. Ces parents lui suggèrent de postuler à Canal II internationale. Grâce au journaliste David Atemkeng, elle y obtient un stage d’abord académique ensuite professionnel. La suite de son encadrement à Canal II sera menée par Harley Debeau Andebe désormais rec à vision 4.
« Avec lui, J’ai appris à écrire en télé J’ai exploré pratiquement tous les genres de cette nobles profession qu’est le journalisme, le compte rendu, le reportage, l’enquête etc. Ensuite il m’a demandé de faire mes premiers pas dans la présentation.
Ma première expérience face à la caméra, C’était lors d’une émission spéciale que présentait David Atemkeng, après un premier essai loupé j’ai pleuré dans le couloir et le lendemain, J’ai dit que je ne pouvais plus subir ça, mais Debeau m’a convaincu et petit à petit j’ai réussi à dompter la caméra. Cette expérience passée la rédaction de Canal II m’a fait savoir qu’il était temps pour moi de présenter le journal. J’avais tellement peur que j’ai même simulé un petit palu mais je n’ai pas réussi à les dissuader quant à leur choix porté sur ma modeste personne. C’est ainsi que j’ai commencé à présenter le journal de 13h. Au début c’était très difficile mais avec le temps j’ai réussi à m’imposer et gagner en assurance la camera est devenue ma meilleure amie. »

Après 10 mois à la présentation du 13h, elle gravit les échelons de la Maison Canal II. Elle est propulsée au 19h 50, le prime time, le grand journal. L’émotion la sature alors : « Lorsque j’ai vu la programmation je me suis senti fier de moi. C’est ainsi que j’ai fait mes pas dans la présentation de ce qui est considéré dans notre chaîne de télévision comme le grand journal. J’y suis restée pendant plusieurs mois.»

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La hiérarchie de Canal II de plus en plus satisfaite de ses résultats à l’écran, lui confie la gestion de la revue de presse. D’ où cette aveu : « Là encore je me suis senti fier et reconnaissante envers mes aînés en général et envers Debeau en particulier qui m’a toujours tenu la main et envers ma hiérarchie pour cette grande confiance. »
Une expérience de plus qui va vraiment faire grandir dans ce métier la jeune journaliste c’est sa participation à l’émission l’arène : « Avec ma rubrique, les préférences, j’ai côtoyé les grandes personnalités de ce pays, ministres, directeurs généraux, leaders politiques etc. Il y’a également l’émission de divertissement nous chez vous, J’ai eu à la présenter plusieurs fois. »
Ses icônes
Harley Debeau Andebe, Alain belibi, Adele MBALLA, Claire Chazal de TFI et bien d’autres présentatrices du monde.

Bon à savoir
Carel aime la lecture, le sport, la danse.
Son slogan de vie est « Droit au but ».
Son rêve : travailler un jour à TFI, être une grande présentatrice et mener des émissions de débat.
Son point faible : Trop sensible.
Son plus beau souvenir dans sa vie privée: « c’est le jour où mon mari m’a demandé en mariage c’était dans le resto Istanbul et il avait loué tout le resto uniquement pour moi ».
Son pire souvenir professionnel : « Quand j’ai fait mon premier direct c’était un fiasco. C’était à l’occasion d’une émission spéciale j’étais face à la caméra j’ai butté plusieurs fois, J’ai craqué et j’ai pleuré en direct. Ça je n’oublierai jamais».
Ses couleurs préférées : Le rouge passion et le vert Olive. Son plat préféré : Le taro à la sauce jaune.

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