Serge Pouth

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La voix sa marque déposée

Son timbre vocal unique accroche et démarque sa voix de rossignol, en même temps que son style d’écriture fleuri est unanimement reconnu vierge de reproches. Il fait partie du cercle très restreint des journalistes choyés par l’auditoire national pour leur éloquence et leur culture diversifiée. La hauteur de sa culture plurielle lui a valu le statut de critique littéraire. Ses connaissances éclectiques sur le monde des artistes d’ici et d’ailleurs font de lui un homme de culture sûr, pur et dur de la scène artistique et culturelle nationale. Serge pouth se donne à découvrir sous tous les angles d’un tableau sur NOMS ET VISAGES DE PRESSE.

Serge Bertrand Pouth Pouth, de son nom intégral, est né le 6 octobre 1967 dans le Département de la Sanaga Maritime, Région du Littoral. Il est issu d’une famille de huit dont 2 filles et six garçons. Il est célibataire mais attention en voie très imminente de convoler en juste noce. Donc, un cœur en cours de capture.
Parcours Primaire, secondaire et cursus académique
Serge Pouth fait ses études primaires à l’école du Plateau de Garoua puis à l’école principale de soirée toujours à Garoua. Les portes du cours moyen II s’ouvrent pour lui à New Bell à l’école Sacré Cœur. La première partie de ses études secondaires se fera au CES de Bona Ndoumbè, une seconde partie au Collège Intègre ensuite au Lycée de New Bell. Après l’obtention de son Baccalauréat A4 espagnol, l’unique université de Yaoundé, devenue plus tard université de Yaoundé I l’accueille en son sein comme étudiant en philosophie, sociologie et psychologie.
La consécration d’une passion
Son métier a commencé dans sa tête en 1982 : « je regardais un match de football des Lions Indomptables c’est parti de là. Mon amour est né pour le métier. En 1984, je touche le micro pour la première fois en tant que présentateur d’un championnat de vacances. Entre temps j’étais présentateur des concerts scolaires, modérateur de débats. Je n’ai plus jamais arrêté. »
Puis commence alors une aventure passionnelle entre lui et la radio son choix de cœur. Tour à tour il se retrouve à radio douala en 1989, c’est son premier essai. Le deuxième c’est en 1991, en tant qu’animateur d’une rubrique à Yaoundé Fm 94. Il va ensuite animer une émission de débats « broken heart » en 1993 à la Fm 105 de Douala puis « Tambour » en février 1994. Quelques stages à RFI Radio France Internationale donnent des galons à son talent.

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Sa voix tant unique en son genre et tant admirée il la doit à quelques années passées dans des chorales paroissiales. Soulignons au passage qu’il fut un servant de messe au service de Dieu et particulièrement de Jésus Christ son Seigneur et Sauveur.
Il est recruté en 2003 à la CRTV mais avant cela il avait quand même déjà ce qu’il qualifie de « petit statut » il était pigiste. En 2004 il est nommé chef de service à CRTV Ebolawa. En fin 2005, serge est affecté à CRTV Bafoussam comme chef de service de la programmation musicale et de l’animation. Il retourne au Poste national en 2011 à la rédaction centrale. En septembre 2015, il est nommé chef de chaîne de la Fm 105 à Douala. En Fin juin 2017, il est chef du tout nouveau département de la production web et transmédia.
Souvenirs
« C’est lorsque je suis allé en Suisse en fin 1997 début 1998 je suis allé apprendre le métier de reporter à la radio Suisse. J’animais là-bas. J’ai présenté un jour une émission en direct depuis Lausanne et en duplex avec la Fm 105 à Douala où étaient en studio Tom Yom’s et Charlotte Mbango. L’autre plus beau souvenir c’était mes voyages internationaux grâce à la production de certaines émissions sur la CRTV. En Chine en 2012, en France en 2013, en Guinée Equatoriale en janvier 2015, en Italie en juillet 2015. Monsieur Charles Ndongo m’a accordé le privilège d’aller couvrir le retour de Rigobert song Bahanack en avril 2017.
De très beaux autres souvenirs avec Alex Siewe et Gervais Nitcheu que j’ai conduit au métier, on se retrouvait souvent à New Bell chez Alex Siewe et puis on touchait pour la première fois au micro mais de manière domestique, disons qu’on apprenait à faire le journal et à être animateurs.

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J’étais plutôt un enfant gâté parce qu’au moment où je décide de faire ce métier, c’est une sorte de désir ou de passion d’enfant. Mes parents dans un premier temps me regardent faire. Quand il était question d’aller au village en vacance moi je restais pour animer les championnats de vacances. Je me souviens d’ailleurs du jour où ma mère avait payé pour que je fasse partie des reporters en 1984 d’un certain Onana Marius, un monsieur qui avait l’habitude d’organiser des championnats de vacances. Alors il voit un jeune homme qui vient le voir pour être reporter. Je lui demande quelles sont les conditions ? Il me dit il faut payer 1500 moi je ne le savais pas. Je suis allé en parler à ma mère qui m’a donné cette somme d’argent et j’ai payé et j’ai été reporter sportif au cours de ce championnat-là, auprès d’autres figures du paysage médiatique telles que Joly Nip Ngom et bien d’autres. Papa me soutenait mais de manière muette mais maman me soutenait de manière vive. Donc mes parents ne m’ont jamais dit non dans ma quête d’exercer ce métier et toute la famille d’ailleurs m’a soutenu. »

Conseil aux cadets

« Il faut beaucoup lire, être amoureux de la lecture, la bible d’abord ensuite les autres ouvrages. L’autre conseil c’est qu’il faut commencer à pratiquer le métier que vous aimez tout jeune, n’attendez pas. Vous avez un projet de métier commencez à l’exercer avant c’est très important. »
Couleurs préférées
« Ma meilleure couleur c’est la parole de Dieu. Je ne suis pas influencé par les couleurs physiques mais plutôt par les couleurs du cœur de Dieu. »

Plat préféré

Du Mbongo tchobi au macabo à l’huile rouge

Ses icônes

Jean Claude Ottou, Gervais Mbarga, Charles Ndongo, Alain Bélibi et François Marc Modzom.

André BION

andrbion@yahoo.com copyright 2017

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